Les bijoux du Nord (c'est qui celui-là?!)

Lundi j'ai pris l'avion pour Akureyri, 2 eme plus grosse ville d'Islande (15000 habitants, non je ne me suis pas trompée d'un zéro). J'ai été accueillie chez Elisa et ryan, 2 couchsurfers.
Depuis une semaine, il y a une baleine avec son petit qui jouent dans le port. Ceci n'est pas sa queue..

1er endroit où je me suis fait déposer en stop. Belle vue et froid de canard, avec le vent qui siffle et souffle et rien pour l'arrêter, je suis contente d'avoir un bonnet! :o) Par ailleurs j'étais très contente de me remettre à faire du stop, ca faisait bieeeeeeeeen trop longtemps! Je me demande si la dernière fois ce n'était pas pour aller à Buenos Aires.. Ca me paraît bien loin et irréel..



Mardi matin j'ai donc décidé de faire du tourisme en stop. Myvatn ou Húsavík, le choix était dur. Les 2 ne sont situés qu'à une cinquantaine de km l'un de l'autre, faisable en une journée en somme, sauf que quand on sait la densité de voitures qui passe sur une route islandaise à la fin de l'été on se dit qu'il fait bon faire des choix...
Finalement je n'ai pas été capable. Me retrouvant devant LE panneau indiquant les deux directions, diamétralement opposées, je me suis dit que j'irai là où la 1ere voiture qui s'arrêterait irait.
Et bien m'en a pris: je me suis retrouvée adoptée pour la journée par une gentille famille d'allemands qui partait visiter TOUS les sites touristiques du Nord, de Myvatn à Húsavík en passant par Ásbyrgi et la célèbre chute d'eau Dettifoss, la cascade au plus fort débit d'Europe apparemment (193m cube seconde si je me souviens bien). Ils m'ont ramassée à 10h30 du mat, m'annoncant 10 minutes plus tard qu'ils m'embarquaient avec eux pour leur grande vadrouille, puis déposée comme une fleur 12heures plus tard devant la porte de Elisa et Ryan à Akureyri.

J'ai vraiment eu de la chance... sans eux je n'aurais jamais pu me déplacer aussi aisément entre les différents sites de Mývatn (très éloignés les uns des autres), un parc naturel où l'on peut observer cratères et pseudo-cratères, champs de lave, un lac, et puis la "place à fumerolles" Námafjall, magnifique.

Ca blubbe. Et c'est chaud. Très chaud.

Ca fume, aussi. Et ca dépose du soufre sur les bords du cône en plus, en laissant des jolies traînées irisées, avec des couleurs qui varient du jaune au mauve en passant par le orange, et qui se déclinent sur tous les tons..
Des touristes s'apprêtent à se jeter dans la gueule du loup.

Sans rire, chaque année il y a des blessés, résultat d'avoir voulu tester la chaleur de l'eau bouillante avec des bouts de son corps. No comment.

Une bonne blague au passage.
L'autre jour, une touriste dont je tairai la provenance par souci de bienséance m'a demandé s'il était nécessaire d'emmener son maillot de bain pour aller voir le geyser (you know, le truc qui crache de l'eau bouillante à intervalles réguliers) ...
Hmmm, oui, une fois sans doute, et une seule, ai-je eu envie de lui répondre. Mais je me suis contenue. Je travaille dans un 4 étoiles, moi Madame.

Et ca fait quoi un touriste? Ca se plante DEVANT le truc intéressant à voir, ben oui!

I was here. À ma droite sur la photo Jonathan, à ma gauche Johannes. Derrière, le crache-vapeur.
Couleurs sulfureuses. Ca me rappelle beaucoup le Chili et les mines de salpêtre dans le désert d'Atacama, et parfois l'altiplano péruano-bolivien, à cause des couleurs.
Au pied du volcan Krafla, une usine d'énergie. Merci la traduction directe de l'anglais.

Le canyon où se trouve la célèbre cascade Dettifoss qui n'est pas sur la photo.
Une famille d'allemands en pleine action (une photo comme je les aime) en train de photographier leur voiture.

Le port de Húsavík, d'où partent moultes bateaux d'observation de baleines.
J'ai fait du stop ici. Août en Islande, neige, moutons, ours polaires, que des trucs blancs finalement...

Le coucher de soleil sur Grótta, 27 août. Wow. Et en vrai c'est encore plus beau..
Beaucoup de monde sur la place.
L'Islande a gagné l'Argent aux Jeux Olympiques, c'est de toute l'histoire du pays la 1ère médaille d'argent, autant dire un moment HISTORIQUE. La journée de la victoire aurait probablement était déclarée chômée s'ils avaient eu l'Or. Heureusement la France était là pour leur épargner le dilemme..